Hélène et Thomas Chassaing fr / en

COP26

Texte d'introduction :

Deux images frappantes resteront peut-être de la COP26.

- Simon Kofe, Ministre des Affaires étrangères, de la Justice et de la Communication de l'archipel polynésien des Tuvalu, s'adresse à la COP26 (en costume derrière un pupitre et avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse) pour attirer l'attention sur la situation des îles (dont son pays) et des côtes, menacées de submersion par la montée des eaux due au réchauffement de la planète.

- Le président de la COP, Alok Sharma, en larmes au moment de clôturer le sommet. Il se dit "profondément désolé" pour les changements introduits à la dernière minute dans le "Pacte de Glasgow pour le climat" par la Chine et l'Inde sur la question des énergies fossiles : "élimination progressive" a été remplacé par "réduction progressive".

Cela faisait deux ans qu'était attendue cette COP26 (26e Conférence annuelle des Nations unies sur les changements climatiques). Annulée l'année précédente à cause de la pandémie, même si le virus du Covid-19 circule encore elle aura finalement bien lieu en Écosse du 31 octobre au 12 novembre 2021 (plus un jour de prolongation). L’Accord de Paris prévoit un bilan mondial toutes les 5 COPs. Durant cette conférence, chaque pays doit présenter sa feuille de route (ou NDC : contributions nationales déterminées) pour atteindre l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré C par rapport à l’ère pré-industrielle. Et puis l'urgence est là avec les successions de catastrophes (tempêtes, inondations, canicules et sécheresses sources d'innombrables incendies, et de pertes agricoles…) annoncées par le GIEC dont les rapports sont mieux accueillis que lors du sommet en Pologne en 2018 (voir le reportage "COP24").


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