Hélène et Thomas Chassaing fr / en

Chili - La mine de Chuquicamata

Texte d'introduction :

Durant notre périple à vélo au Chili qui nous a menés de Santiago du Chili à San Pedro de Atacama, nous avons pu observer le caractère extrêmement préoccupant de la « méga-sécheresse » (1) qui frappe depuis une dizaine d’années cette région du monde (voir le reportage "Le Chili après la COP").

En parcourant tous ces kilomètres (presque 2 000 au final) nous sommes passés devant beaucoup de concessions de mines et vu de nombreux camions transportant de l’eau (Agua industrial) pour l’industrie minière.

Ce secteur très important dans l’économie actuelle du Chili est bien évidemment encore plus difficile à documenter que l’agriculture intensive (voir le reportage "Clôtures, Miradors, etc. / Agriculture") qui elle aussi consomme beaucoup d’eau. Et nous nous sommes longtemps demandés comment nous allions faire pour traiter cet aspect de la problématique. Durant le trajet nous avons rencontré plusieurs personnes travaillant dans l’industrie minière ou qui connaissaient quelqu'un qui y est employé, et à chaque fois ils étaient très dubitatifs quant à nos chances d’y avoir accès.

C’est donc avec soulagement que nous avons appris, environ à mi-chemin, que la célèbre mine de Chuquicamata proposait des visites à Calama, dans le désert d’Atacama (le désert le plus aride du monde nous a t-on dit partout).


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