Hélène et Thomas Chassaing fr / en

COP22

Texte d'introduction :

Au sortir de la COP21 de Paris j'écrivais : "À ce jour (janvier 2016) je pense que, même si ce n’est pas très glorieux photographiquement, poursuivre ce travail lors des COPs suivantes (la prochaine est au Maroc) ne serait pas dénué d’intérêt… "

Me voici donc à Marrakech en ce début du mois de novembre 2016 pour documenter la COP22. Tout commence très mal pour moi : à cause de la conférence mondiale les hôtels sont pleins ou hors de prix (pour mon petit budget) et le seul endroit où j'ai réussi à réserver est une espèce d'auberge de jeunesse qui me propose un lit superposé dans un dortoir de 6 personnes.

Sur place, je tombe malade, j'ai de la fièvre, probablement la grippe. Complètement abattu, je me traîne quand même chaque jour jusqu'au lieu de la COP puis regagne avec soulagement mon lit pour essayer de récupérer. Difficile de se reposer avec des jeunes camarades de chambrée aussi agréables que bruyants, venus eux aussi pour la COP. Des compagnons qui se sont pris d'affection pour moi en apprenant que j'avais traversé leur petit village du Sénégal lors de mon voyage à vélo du Sénégal au Burkina Faso (cf Reportages en Afrique de l'Ouest en 2010).

La COP21 fut qualifiée d'historique par de nombreux observateurs car 195 pays participants à la Conférence de Paris de 2015 sur le climat y ont adopté le premier accord climat à portée universelle. Cet objectif était recherché depuis 2011 et la date butoir pour y parvenir était effectivement la fin 2015. Les délais sont donc tenus et en plus, au lieu du chiffre initial de de 2 °C, l'accord ambitionne maintenant de limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, "une revendication appuyée pendant la COP21 par l’ensemble des Etats insulaires, parmi les plus vulnérables aux effets du réchauffement." (1)


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